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Vidéo : Jean-Luc Mélenchon a rencontré le président du Faso et le mouvement citoyen Yelemani

Les équipes qui accompagnent la délégation parlementaire au Burkina Faso ont filmé les différentes rencontres entre Jean-Luc Mélenchon - accompagné de Mathilde Panot et Bastien Lachaud, et les personnalités politiques et citoyennes les plus importantes du pays ; le président de l’Assemblée nationale, M. Alassane Bala Sakandé, le Président du Faso, M. Roch Marc Christian Kaboré, et l’association Yelemani, fondé par Mme Blandine Sankara, sœur de l’ancien président Thomas Sankara. Des rencontres éminemment politiques et hautement symboliques : Jean-Luc Mélenchon vient de publier ses propositions en matière de politique internationale dans le 4e cahier de l’Avenir en Commun, et entend dessiner des nouvelles relations entre les peuples des nations africaines et le peuple français.

La politique française en Afrique anime actuellement les débats et la vision de Jean-Luc Mélenchon consiste à « tourner une bonne fois pour toute la page des méthodes et des pratiques les plus condamnables : l’impérialisme, le colonialisme, le paternalisme. » 

Souveraineté politique 

La souveraineté est au cœur de ce déplacement officiel : Le candidat à la présidentielle française entend incarner aux yeux des nations africaines une France fraternelle dont l’intention est de présenter une nouvelle façon d’agir en commun entre l’Afrique et la France. C’est en ce sens qu’il a rencontré lundi 19 juillet, le président de l’Assemblée Nationale, M. Alassane Bala Sakandé, qui a apporté son regard sur son pays et sur les relations qu’il entretient avec la France. Un dialogue clef suivi par un échange avec le président du Faso, M. Roch Marc Christian Kaboré. La crise sanitaire, le changement climatique et la sécurité au Sahel ont été les grands sujets de cette entrevue, d’autant que la visite de Jean-Luc Mélenchon intervient en pleine transformation du dispositif français au Sahel.

Souveraineté alimentaire 

La souveraineté alimentaire est un enjeu majeur du 21e siècle : à l’heure de la globalisation et du réchauffement climatique, elle représente le droit des peuples à une alimentation saine et culturellement appropriée et produite avec des méthodes durables. La souveraineté alimentaire, c’est le droit des peuples de définir leurs propres systèmes agricoles et alimentaires. 

C’est pourquoi la délégation de la France insoumise s’est ensuite rendue à Loumbila pour visiter l’association Yelemani fondée par Mme Blandine Sankara, soeur de l’ancien Président du Faso Thomas Sankara. Cette association lutte pour la souveraineté alimentaire du Burkina Faso en travaillant d’abord à « transformer les mentalités dans le domaine de l’alimentation et de la production alimentaire en général ». Yelemani effectue donc un travail pédagogique auprès des consommateurs et des producteurs dans le but « de rendre concret le concept de souveraineté alimentaire, afin d’éviter la dépendance aux produits du tout-venant ».

La souveraineté alimentaire est la condition de la liberté d’agir pour le bien commun : si on est indépendant, on est libre. Et l’alimentation catalyse toutes les questions : de santé publique, environnementales, économiques. Blandine Sankara a ajouté « et de fierté ». C’est là tout le travail de son association. Montrer que « ça existe, des solutions locales pour produire et se nourrir ».

Les députés insoumis et Mme Sankara ont ensuite échangé sur les moyens d’arriver à cette souveraineté, en France comme au Burkina Faso, avant de visiter les jardins de l’association où sont testées des cultures différentes, notamment la culture dans les sacs de riz qui permet à la fois d’économiser l’eau et de cultiver sur des terres infertiles, même en ville… Les députés insoumis ont également pu voir la préparation d’un répulsif contre des insectes nuisibles : tout est naturel, fait à base de gingembre, d’ail et de piment.

Des enseignements échangés dans le respect mutuel, à l’heure où la solidarité internationale devrait primer sur la concurrence et le pillage économique qui s’abat sur le continent africain.

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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