Serait-ce le premier jugement d’une cour administrative d’appel qui consacre le statut de réfugié climatique ? « Oui, car effectivement, je n’ai pas connaissance d’une autre affaire où la justice aurait considéré comme c’est le cas ici, que renvoyer une personne qui souffre de problèmes respiratoires dans un des pays les plus pollués au monde, l’exposerait à un risque d’aggravation de sa maladie, voire à une mort prématurée » savoure l’avocat toulousain Ludovic Rivière.
Arrivé en France en 2011, pour fuir les persécutions, Sheel*, quarante ans, originaire d’une petite ville du Bangladesh à 200 km au nord de la capitale Dacca, est aujourd’hui installé à Toulouse où il travaille dans un restaurant en tant que cuisinier serveur. Depuis 2015, il est détenteur d’un titre de séjour temporaire en qualité d’étranger malade.
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