Cet article fait partie du dossier La solidarité internationale

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Texte de référence à venir…

Pablo Iglesias menacé de mort

En fin de semaine dernière, trois personnalités recevaient à leur domicile une lettre avec des balles, dont le leader de Podemos Pablo Iglesias. Suite à ces menaces de mort qui proviendraient de l’ultradroite, le candidat a quitté le débat électoral organisé par la radio Cadena Ser après la mise en doute par la candidate du parti d’extrême droite Vox de l’authenticité de ces menaces. Le déclin du débat politique en Espagne est effrayant et dangereux : « C’en est assez de blanchir l’extrême droite. »

Tout a commencé quand Pablo Iglesias ainsi que la directrice de la Guardia Civil Maria Gamez et le ministre de l’intérieur Fernando Grande Marlaska ont reçu chez eux une lettre comprenant des balles dont le calibre correspond à un fusil d’assaut utilisé par l’armée  entre les années 1960 et 1980. D’après les enquêteurs, elles ont été envoyées en même temps par le même homme ou le même groupe. 

Ces menaces graves, envoyées en pleine campagne pour les élections régionales à Madrid et dans un climat de forte polarisation politique, ont déclenché le départ de Pablo Iglesias du plateau lors du débat organisé par la radio Cadena Ser le 23 avril. La candidate du parti d’extrême droite Vox Rocio Monasterio a mis en doute la parole de Pablo Iglesias quant à ces menaces de mort : « Je ne crois pas grand-chose de ce que dit Pablo Iglesias, et rien de ce que dit ce Gouvernement« , a-t-elle déclaré. Un comportement indigne d’un processus électoral. Monasterio a fait monter la tension à son maximum en étant insultante : « Si vous êtes si courageux, levez-vous et partez » ou encore « eh bien sortez, c’est ce que veulent tous les Espagnols. »

Quand Pablo Iglesias est parti, Monica Garcia, la candidate du parti de gauche Mas Madrid a reproché son comportement à la numéro un du parti d’extrême droite : « Ils ont envoyé des balles ! Vous souriez, mais de quoi vous moquez-vous ? ». Rocio Monasterio l’a insultée en retour : « Vous, ôtez ce visage amer. » 

Monica Garcia et Pablo Iglesias ont déjà annoncé qu’ils ne débâteraient plus avec la candidate d’extrême droite, dont le comportement indigne rabougrit tout et emmène le campagne dans une dimension toxique qui nuit au processus démocratique. 

Des menaces de mort sont à prendre très au sérieux et le blanchiment médiatique de l’extrême droite doit cesser. Toute la classe politique a réagi et réclamé une enquête sur l’origine des lettres, comme le président du Parti Populaire (droite) Pablo Casado ou la numéro un du parti centriste Ciudadanos Ines Arrimadas. Le premier ministre Pedro Sanchez a assuré que la justice et la démocratie l’emporteraient sur « les menaces et la violence ». 

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Pour comprendre les raisons de la défaite cuisante de Kamala Harris face à Donald Trump, nous vous proposons une traduction des principaux passages d’un article de Nathan James Robinson, journaliste anglo-américain fondateur en 2015 de la revue de gauche Current Affairs. Extraits traduits par Nathalie Oziol, députée LFI-NFP membre de la Commission des affaires étrangères
Alberto Fujimori, ancien président et dictateur du Pérou de 1990 à 2000 condamné à 25 ans de prison pour crimes contre l’humanité, est mort dans la nuit du mercredi 11 septembre laissant derrière lui un pays politiquement dévasté. Depuis 2016, le Pérou sombre dans une crise dont il n’arrive pas à se relever. En cause, la classe politique corrompue à la tête des institutions, une constitution déséquilibrée à l’image de l’ancien dictateur et les effets désastreux des politiques libérales toujours en vigueur.

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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