Cet article fait partie du dossier La Paix

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Texte de référence à venir…

Le terrorisme d’extrême-droite menace la paix

Antoine Hasday, Maxime Macé et Pierre Plottu, tous trois journalistes spécialistes de l'extrême droite et des terroristes islamistes, sont les auteurs de cet article sur la violence assassine des partisans de la théorie du "grand remplacement".

Cette analyse a été publiée le 15 juin 2020 sur le site Slate.fr sous le titre "En 5 ans, le nombre d'attentats d'extrême droite a triplé en Occident".

L’alerte lancée par le Counter-Terrorism Committee Executive Directorate (CTED) de l’ONU début avril est très claire:

«Les États membres sont préoccupés par la menace croissante et de plus en plus transnationale du terrorisme d’extrême droite.»

Il faut dire que la liste des attaques meurtrières menées par des extrémistes de droite s’est considérablement allongée ces dernières années. Selon le Global Terrorism Index 2019 (GTI) de l’Institute for Economics and Peace, le nombre d’actions terroristes d’extrême droite perpétrées en Occident a triplé en l’espace de cinq ans.

Menace globale

Le 22 juillet 2016, inspiré par Anders Behring Breivik, auteur des attentats d’Oslo et d’Utøya, et mû par une haine «des Turcs et des Arabes», David Ali Sonboly ouvre le feu dans un centre commercial de Munich (Allemagne), faisant neuf morts.

Le 9 janvier 2017, Alexandre Bissonnette, admirateur de Donald Trump et de Marine Le Pen, abat six fidèles de la grande mosquée de Québec (Canada).

Le 27 octobre 2018 à Pittsburgh (États-Unis), Robert Bowers tue onze personnes juives dans la synagogue Tree of Life, les estimant responsables d’un «génocide» contre la race blanche.

Cinq mois plus tard, Brenton Tarrant, fervent adepte de la théorie dite du «grand remplacement», se filme en train de massacrer cinquante-et-une musulman·es dans deux mosquées de Christchurch (Nouvelle-Zélande).

Le 2 juin 2019, parce qu’il était en faveur de l’accueil des réfugié·es, l’élu Walter Lübcke est assassiné à son domicile de Wolfhagen (Allemagne) par un néo-nazi notoire, Stephan Ernst.

Le 3 août 2019, Patrick Wood Crusius exécute au fusil d’assaut vingt-deux membres de la communauté hispanique d’El Paso (États-Unis). Son manifeste, publié sur le site d’imageboard haineux 8chan (devenu 8kun), dénonce une prétendue «invasion hispanique du Texas» conforme à la théorie du «grand remplacement».

Quatre jours plus tôt, à Gilroy (États-Unis), Santino William Legan tirait sur la foule d’un festival, causant la mort de trois personnes, dont deux enfants. Sur son compte Instagram, il avait fait référence à un manifeste populaire dans les milieux suprémacistes.

Autant d’assassinats d’innocent·es commis au nom du racisme et de la xénophobie –sans parler des attaques déjouées. Dans la majorité des cas, c’est l’idéologie qui a fixé les objectifs de ces attaques et en a désigné les cibles, afin de faire passer un message politique. L’action violente est mise au service d’une cause, comme dans le terrorisme djihadiste.

«Bien que le terrorisme d’extrême droite ne soit pas un phénomène nouveau, sa fréquence et sa létalité ont récemment augmenté», affirme le CTED. Ses spécialistes insistent sur le caractère global de la menace et sur le rôle d’internet, outil utilisé au sein de la mouvance d’extrême droite pour glorifier ses actions, amplifier sa résonance ainsi que celle de son message et recruter des adeptes.

Lire la suite sur le site Slate.fr : sur les groupes organisés, la théorie du « grand remplacement », le climat xénophobe, le creuset ukrainien.

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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