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Le racisme, une histoire du capitalisme

“ Enough is enough”, “Assez, nous en avons assez”, tel est le slogan des plus modérés de ceux qui aujourd’hui, partout aux États-Unis, manifestent contre le dernier “incident” né de la rencontre d’un policier et d’un citoyen africain-américain dans la ville de Minneapolis.

Ce texte a été écrit le 31 mai 2020 alors que les États-Unis connaissent des manifestations, réprimées violemment, contre le racisme et les violences policières. François Colcanap est un écrivain franco-américain qui vit à New York. Il a publié le roman "Le Naufragé" (Éditions Slatkine&Co) en mai 2020.

Plus tard, quand le jour aura fait place à la nuit, des incidents plus violents surgiront. La récurrence de ces évènements, africains-américains tués par des policiers blancs, ne peut se comprendre sans une bonne connaissance de l’histoire des États-Unis d’Amérique.

Pendant quatre siècles ce pays a bâti sa fortune sur un système économique esclavagiste, un système dans lequel le coût du travail n’existe pas.

Le seul soucis du Maitre, notez que je ne parle ni de devoir ni de responsabilité, est de maintenir en vie son cheptel humain. L’esclave noir n’est pas une personne mais une chose, la propriété du Maitre, une ligne d’écriture dans les bilans de son entreprise. Lire les récits de la vie de ces esclaves est aussi violent que de visionner les plus dramatiques des vidéos du moment.

Ce n’est qu’en 1865 que l’esclavage a été aboli, suivant la Proclamation d’émancipation du Président Lincoln en 1863, en pleine guerre de Sécession. Lincoln sera assassiné quelques mois avant que cette décision soit actée par le Congrès qui passe le 13ème amendement de la Constitution donnant la liberté à tous les esclaves. 

La Reconstruction ne dura que 12 ans

S’en suivit une période connue comme “ la Reconstruction”, tout un corps législatif tendant à soutenir la création d’une nouvelle économie. Des  leaders noirs sont élus pour la première fois au Congrès et les noirs ont accès à ces nouvelles libertés et au droit de bénéficier de leur travail. Mais ce ne fut qu’une embellie qui ne durera que quelques années, douze pour être précis.

Pour sa mise en place dans le Sud, la Reconstruction était soutenue par la présence des forces militaires de l’Union, le pouvoir central de Washington DC. En 1876, lors d’une élection présidentielle, le Président nordiste et républicain Haynes est élu, élection contestée par son opposant sudiste et démocrate Tilden. Ce dernier finit par reconnaitre l’élection de Haynes en échange du retrait du Sud des troupes de l’Union. Cet accord, connu dans l’histoire américaine comme le compromis Haynes-Tilden, redonne aux Sudistes les pleins pouvoirs dans leurs territoires et marque le début de la fin des droits reconnus pour les noirs. Un processus se met en place qui aboutit à l’arrêt de la Cour Suprême connu sous le nom de “Plessy vs Ferguson”, en 1896, qui entérine la ségrégation et les lois “Jim Crow”, rendant caduques les libertés civiles nées après l’abolition de l’esclavage. Ce n’est que dans les années 1960 que cette ségrégation et les lois “Jim Crow” seront abolies, aboutissement des luttes du Mouvement des Droits Civiques.

Ce rappel historique permet de mettre en évidence les facteurs fondamentaux du racisme systémique et endémique américain.

Noirs américains, Afro-américains… mais jamais Américains !

Au regard de la société un homme noir n’est jamais appelé “américain”. Après qu’il cessa d’être esclave, il fut dénommé “Negro” pour aujourd’hui être “africain-américain”. Aux yeux de “l’homme blanc” ces appellations ont toutes leurs significations et connotations.

 Économiquement, la communauté noire a dû faire face à tous les préjudices nés de ce contexte historique. La conséquence la plus visible est la “ghettoïsation” de la communauté noire dans la cité.

 De la même façon que la période de la Reconstruction a été défaite par le pouvoir blanc, on a vu se développer, à la fin de la ségrégation officielle dans les années 1960, des politiques de marginalisation de la communauté noire avec la créations des “projects”, ces énormes ensembles immobiliers où les familles noires ont été logées et abandonnées à elles-même. Ce sont ces ensembles, dans les années 1970, qui ont été infestés par la drogue et ont fait l’objet d’une répression inhumaine par les forces de police locale.

 Aujourd’hui la communauté noire américaine n’est pas mieux lotie et est dans la ligne de mire permanente des forces de police. A New York, le maire Bloomberg avait mis en place cette politique de “stop and frisk” qui permettait d’arrêter, détenir et interroger n’importe qui dans la rue. 90% de ceux qui ont subi cette loi étaient africains-américains, principalement entre 14 et 24 ans. Cette pratique a été rendue illégale par le nouveau maire. Si le slogan à la mode “Orange is the new black”, orange est le nouveau noir, fleurit dans les magazines on oublie qu’il est né d’une triste réalité, à savoir que l’orange est la couleur des vêtements des détenus américains et que 5% des hommes adultes noirs sont en prison.

Mais le plus important, le plus systémique du racisme repose dans l’institution même de la police américaine. Son histoire est intimement, structurellement liée à l’histoire des institutions américaines telles que succinctement rappelée plus haut. J’évoquerai ici, de façon anecdotique bien que significative, l’organisation de la police new yorkaise. Cette police est composée d’officiers de police et de gradés. La plus grande partie des officiers de police sont des patrouilleurs en tenue dénommés “blue shirts”, chemises bleues. Les “Gradés”, sergents, lieutenants, capitaines sont eux “white shirts”, chemises blanches. La division raciale de la police reflète l’appartenance auxdites chemises bleues ou blanches. Les chemises blanches sont issues de la hiérarchie, le fils succédant au père, de génération en génération de souche irlandaise en majorité. Les chemises bleues, elles, issues de toutes les minorités.

George Floyd est la dernière victime de ce scénario maintenant bien huilé. Un homme noir est interpellé par des policiers. Il s’en suit un décès, celui de l’homme noir.

Le policier écrit un rapport qui l’exonère, la hiérarchie l’accepte qui aussitôt est contredit par une vidéo qui montre la réalité du crime. Seules les manifestations de la communauté obligeront la justice à se saisir et à qualifier les faits: crimes. 

 Il y a des leçons à tirer de ces événements et le rapper Killer Mike, à Atlanta, s’adressant à la communauté pour un appel au calme  fut des plus éloquents. Après avoir dénoncé l’inhumanité, la criminalité en bande organisée de la police, il a demandé à  ce qu’il soit mis fin aux dégradations et destructions et qu’à la place il était temps de s’organiser, de se structurer, de s’unir pour dénoncer les politiques responsables, les poursuivre, les chasser de leurs positions et élire des représentants dignes de leurs responsabilités. N’ai je pas lu d’un député français Eric Ciotti une proposition d’interdire de filmer la police dans la rue? 

Le racisme est une plaie  qu’une société ne peut tolérer. George Floyd n’en sera peut être pas la dernière tragique victime individuelle mais il est le dernier catalyseur de son caractère inacceptable. Et qu’a répondu le Président Trump face aux manifestants? “On va leur lancer “ des chiens vicieux”! Évoquant tout à coup les pires images de la répression de l’ère des droits Civiques des années 60. Le message de Killer Mike est clair.

Changer un système c’est changer le politique, changer la politique.Comprendre les évènements du jour aux États-Unis oblige à analyser l’histoire de ce pays.

Mais il ne faut pas que l’histoire devienne l’excuse du moment. L’histoire ne s’écrit qu’au passé, il nous faut être présents.


Racism, inherent in capitalism history

“Enough is enough” is the headline of the most moderateactivistswho, everywhere in the United States, are protesting today after the last “incident” following the encounter between a police officer and an African-American citizen in Minneapolis.

This text was published on 31stof May,2020, the United Statesface violently repressed protests against racism and police violence. François Colcanap is a Franco-American writer living in New-York. He published his novel “Le Naufragé” (Slatkine&Co Edition) inMay 2020.


Later in the day, after darkness has taken over sunlight, more violent episodes will occur. The regularity of these events, that is African-Americans being killed by white police officers, can’t be explained without a full understanding of the United States History. For four centuries, this country has been building its prosperity on a slave-based economy, a system in which cost of labor does not exist. The sole preoccupation of the Master-keep in mind that I am not talking about duty or responsibility-was to keep his human flock alive. The black slave was not regarded asa human being but an object, the Master’s property, and a mere line in his company’s balance sheet. To read the tales of these slaves’ lives is as violent as to watch the most heartrending modern videos. Slavery was finally abolished in 1865, following the Proclamation of Emancipation by President Lincoln in 1863 during the Civil War. Lincoln was assassinated a few months before this decision was adopted by Congress which ratified the 13th amendment of the Constitution, giving freedom to allslaves.

The Reconstruction only lasted 12 years

This was followed by a period called “the Reconstruction”, an entire legislative entity aimed at supporting the creation of a new economy. For the first time in history black leaders were elected to Congress, black people were given new liberties and the right to benefit from their work. Unfortunately, this amelioration only lasted a few years… More accurately, twelve years. Throughout its implementation in the South, the Reconstruction was reinforced by the deployment of the Union’s military forces, the central authority in Washington DC. At the outset of the 1876 presidential campaign, the abolitionist Republican candidate Haynes was elected, a result contested by his Democratic confederate opponent Tilden who ended up conceding the election to Haynes in exchange for the withdrawal offederal troops inthe South. This agreement, branded as the “Compromise of 1877” in American History, returned full power to confederate states in their territories and marked the beginning of the end for the recently acquired black civil rights. A procedure was then started, leading to the Supreme Court’s landmark decision known as “Plessy v. Ferguson”, in 1896. This ratified the Segregation and the “Jim Crow” laws,which nullified the civil rights bornout of the abolition of slavery. It was not until the 1960’s that this Segregation and the “Jim Crow” laws were abolished as a result of the Civil Rights Movement. This historical reminder highlights the fundamental causes of American systemic and endemic racism.

Black Americans, African-Americans… Never Americans!

By society’s standards, a black man is never called “American”. After his emancipation, he was named “Negro” before receiving the modern day title of “African-American”. For the “white man”, these designations have their own meanings and implications.

From an economic standpoint, the black community had to face every consequence of these historical events, the most obvious being the ghettoization of the community in estates.

In the same way that the Reconstruction was stopped by figures of white power, Segregation’s official ending in the 1960’s metwithan emergence of marginalization policies against the black community in the form “projects” –a vast groups of properties where black families were settled and left to fend for themselves. In the 1970’s, these same estates were infested by drug traffickingand were the target of brutal repression by local police forces.

Today, the black community is no luckier and is the focal point of the police forces’ attention. In New York, Mayor Bloomberg introduced a “Stop and frisk” bill that allowed for arrest and interrogation of anyone on the street. 90% of the people targeted by this law were African-Americans, mostly between the ages of 14 and 24. That bill was revoked by the new mayor. The motto“Orange is the new black” is a media trend but we tend to forget it was born out of a sad reality. Orange is actually the colour of American inmates’ clothes and 5% ofblack adult men are incarcerated.

But what matters here is that the most systemic racism lies withthe American police and its very own institution. Racism is intimately and basically linked to the history of American society’s foundations, as the title of this article recalls. On a side note, yet significant, let us address the police force of New York, consistingof police officers and higher-ranking agents. The most part, these police officers are on patrol and called” blue shirts”. The others, the higher-ranking officers-sergeants, lieutenants, captains… you name it-are called “whiteshirts”. The racial division inthe police reflects the affiliation to so-called blue or white shirts. White shirts belong to the hierarchy–usually a position passed down from father to sonand often of Irish descent-while the blue shirts usually compriseall the other minorities.

George Floyd is the last victim of this now well-ordered plan. A black man is arrested by the police. This is followed by death… that of a black man.

The police officer then fills a report, taking careto exempt himself, and his superiors take him at his word but it is quickly challenged by a video showing the reality of the crime. The public protests force the justice system to react and recognize suchfacts for what they are: a crime.

These events teach us some lessons and the rapper Killer Mike was quite eloquent in Atlanta when he requested the communityremain peaceful. After condemning the brutality and organized criminality by the police forces, he asked for thatdegradations and destructions be stopped before conveying the idea that people should unite, organize, plantoaccount politicians and convict them in order to elect honest and decent representatives in their place. I recall reading an article about French Deputy Eric Ciotti’s bill to forbid filming police actions on the street.

Racism is an infected wound that no society should ever have to tolerate. George Floyd might not have been the latest individual victim of such an unacceptable plague but he has been its latest catalyst. And what has President Trump replied to the protesters? “When the looting starts, the shooting starts”. Suddenly reminding the world of the worst images of repression in the 1960’s Civil Rights era. But Killer Mike’s message stood loud and clear. To change a whole system is to change its politicians and policy. In order to understand the course of events in the modern day United States, you have to scrutinize this country’s past. But History must not be an excuse for today’s events. History is written in the pasttense, whereas we must keep to the present.

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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