Mercredi 20 janvier, le Parlement européen a créé la surprise en adoptant un amendement reconnaissant l’écocide, dans son rapport annuel sur les droits humains et la démocratie, et en demandant à ce qu’il soit inclus dans les statuts de la Cour Pénale Internationale comme crime contre l’humanité. Cette avancée majeure pour la protection de l’environnement vient récompenser le travail de mobilisation effectué par des parlementaires européens impliqués au sein de « l’Alliance Ecocide ». Leur prochaine étape : inscrire l’écocide dans le droit interne européen.
Une avancée majeure de la reconnaissance de l’écocide en droit européen
Encore inconnu par nombre de parlementaires européens en début de mandature, le terme d’écocide est devenu quasi-incontournable des débats européens grâce au travail et à la persévérance d’une poignée de parlementaires depuis mai 2019, dont les eurodéputées Marie Toussaint et Salima Yenbou.
Mercredi 20 janvier, leur détermination a été récompensée par l’adoption à une courte majorité d’un amendement déposé par l’eurodéputée Salima Yenbou au nom du groupe Verts/ALE requérant la reconnaissance de l’écocide en tant que crime international condamné par le Statut de Rome instituant la Cour Pénale Internationale.
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