Suite aux élections régionales des 20 et 21 septembre 2020, Matteo Salvini a conforté la position de son parti d’extrême droite en tant que première force politique du pays. La percée vient du parti de Giorgia Meloni qui a hissé son mouvement fasciste en troisième position, en gagnant la région des Marches et en bénéficiant de l’attention des médias. Opposée à l’IVG, à l’immigration, pour la dissolution des syndicats, cette femme porte une ligne politique encore plus dure que celle de Salvini et progresse de manière continue lors des scrutins. Si le ministre de l’Intérieur a façonné un climat de haine en Italie, c’est aujourd’hui Meloni qui prospère dessus en exacerbant davantage encore la xénophobie, permettant a une forme de néo-fascisme d’exercer le pouvoir et de gagner en visibilité dans les médias.
A côté d’elle, Matteo Salvini, chef de la Ligue, également souverainiste, semble docile. L’Italie, ce pays de droite avec une coalition de centre-gauche, où, selon les sondages nationaux, deux des trois partis les plus forts sont de droite et où une star fasciste est née.
L’un de ces partis est la Ligue de Matteo Salvini, qui reccueille 27% des suffrages, et l’autre est les Fratelli d’Italia (Frères d’Italie), avec quant à lui plus de 14%. En tête de ce match, il y a une femme, chose encore rare en Italie : Giorgia Meloni, 43 ans. De seconde à première dame de la souveraineté en Italie.
La leader des Frères d’Italie (HDI) est la nouvelle rivale souverainiste d’un Salvini destiné, selon les sondages, à devenir premier ministre s’il y avait une percée électorale dans le pays aujourd’hui. Lors des élections régionales de dimanche et lundi, qui ont également coïncidé avec le référendum constitutionnel sur la réduction du nombre de députés et de sénateurs, les Frères d’Italie ont renforcé leur position en conquérant la région des Marches, dans le centre de l’Italie, où le centre-gauche régnait depuis 25 ans.
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