Le Pape François a publié le 4 octobre une encyclique intitulée « Fratelli tutti » (« Tous frères »). Cette lettre de 287 paragraphes constitue une critique en règle du « dogme néolibéral », de la mondialisation, de la propriété privée, de l’égoïsme de notre époque. Un véritable plaidoyer pour la fraternité et l’entraide. Cinq ans après « Laudato si’ », sa précédente encyclique, manifeste écologique alertant sur le réchauffement climatique, le Pape fait de nouveau passer un message politique. Et il ressemble à celui.. de Jean-Luc Mélenchon.
Le Pape François ne mâche pas ses mots contre les « dérives individualistes de la mondialisation » et « le dogme néolibéral […], une pensée pauvre, répétitive […], qui poursuit comme objectif principal le gain facile [et] continue à faire des ravages ». Quinze ans après la mort de Jean Paul II, adversaire farouche du communisme, on assiste donc à un changement radical dans la doctrine de l’Église catholique. Et le Pape François n’en est pas à son coup d’essai. Dans sa précédente encyclique, une lettre du Pape envoyée aux évêques et à tous les fidèles, François avait déjà vertement dénoncé l’écocide et le consumérisme.
Je livre cette encyclique sociale comme une modeste contribution à la réflexion pour que, face aux manières diverses et actuelles d’éliminer ou d’ignorer les autres, nous soyons capables de réagir par un nouveau rêve de fraternité et d’amitié sociale. #FratelliTutti pic.twitter.com/1zMIlvg8mi
— Pape François (@Pontifex_fr) October 3, 2020
Lire l’analyse en entier sur L’Insoumission