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Ethiopie : l’ONU alerte sur un risque de famine au Tigré

Le spectre de la famine plane depuis plusieurs mois en Éthiopie dans la région du Tigré, plus de six mois après le début du conflit armé entre le gouvernement éthiopien dirigé par le premier ministre Abiy Ahmed et le Front de libération du peuple du Tigré (FLTP), le parti au pouvoir dans cette région du nord du pays.

Le spectre de la famine plane depuis plusieurs mois en Éthiopie dans la région du Tigré, plus de six mois après le début du conflit armé entre le gouvernement éthiopien dirigé par le premier ministre Abiy Ahmed et le Front de libération du peuple du Tigré (FLTP), le parti au pouvoir dans cette région du nord du pays.

Depuis 2018, une résolution impose à l’ONU d’alerter le Conseil de sécurité chaque fois qu’un conflit menace d’entraîner une famine dans une région du monde. Le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les affaires humanitaires, Mark Lowcock, a averti mardi 25 mai le conseil de sécurité sur le risque de famine au Tigré, région du nord de l’Ethiopie, où le premier ministre du pays, Abiy Ahmed a lancé une opération militaire en novembre 2020. Son but : arrêter et désarmer les dirigeants du Front de libération du peuple de Tigré (FLTP), parti séparatiste au pouvoir dans cette région. 

En mars 2021, la haut-commissaire de l’ONU aux droits humains Michelle Bachelet avait évoqué des violations graves perpétrées par des troupes érythréennes qui pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. 

Au cours des six mois écoulés depuis le début du conflit, environ deux millions de personnes ont été déplacées, des civils sont blessés et tués chaque jour, le viol utilisé comme arme de guerre est systématique, et des infrastructures indispensables à la survie de la population ont été détruites (hôpitaux, terres agricoles etc.). Début mai, Mark Lowcock avait annoncé que l’ONU avait débloqué 65 millions de dollars pour la réponse humanitaire en Ethiopie, « où plus de 16 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire, dont au moins 4,5 millions au Tigré ». Il avait alors précisé que les organisations sur place avaient besoin de beaucoup plus, ainsi que d’un accès sûr et sans entrave dans les régions où les personnes sont le plus en danger. 

La population vivant au Tigré, en plus des violences et des horreurs causées par la guerre, est désormais confrontée à une insécurité alimentaire, accrue par le conflit.  


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