Mohamed Charfi, président de l’Autorité nationale indépendante des élections, a déclaré que le taux de participation au référendum constitutionnel en Algérie s’est établi à 23,7%. L’opposition a en effet totalement boycotté le scrutin. Un profond revers pour le président Abdemadjid Tebboune, hospitalisé dans un hôpital militaire d’Alger depuis la fin du mois d’octobre à cause du Coronavirus.
Le peuple est mobilisé depuis février 2019. Si le Hirak (le nom du mouvement) avait entraîné le départ du pouvoir d’Abdelaziz Bouteflika, l’ex-Premier ministre Abdelmadjid Tebboune devenu président demeure contesté par les manifestants. Le projet de constitution qui était soumis au référendum était critiqué car il ne remettait pas selon ses détracteurs assez en cause l’hyper-présidentialisme. Pendant la campagne référendaire, les opposants issus du Hirak ont été réprimés et un certain nombre de journalistes emprisonnés. Au-delà des propositions concernant la constitution, c’est également le déroulé de la campagne qui est contesté.
Pendant ce temps, en #Algérie, on tabasse dans les rues et on arrête dans les maisons ceux qui dénoncent l’arnaque du référendum constitutionnel censé clore l’épisode du #Hirak, boycotté mais adopté.
— Marcel Aiphan (@AiphanMarcel) November 2, 2020
Le régime poursuit sa fuite en avant répressive.pic.twitter.com/sEl5tTauKi