Pour entretenir leur industrie de vente de bois pour la construction de meuble en Europe, le clan Cameli a pillé un quart des terres de la réserve des indigènes qui se situe à la lisière de l’État d’Acre, au Brésil.
Selon le site Mongabay, entre 1981 et 1987, les sociétés forestières de la famille Cameli ont abattu illégalement des milliers d’arbres dans la réserve indigène de Kampa do Rio Amônia, au Brésil.
Le 1er avril 2020, l’affaire a finalement atterri sur le bureau du procureur général du Brésil pour rendre son verdict. Les représentants de la National Indian Foundation, de l’avocat général de l’Union, de la succession d’Orleir Messias Cameli, de la société Marmud Cameli et de l’Association Ashaninka de Rio Amônia ont signé et accepté la délibération rendue publique dans un communiqué de presse par le bureau du procureur général sur l’affaire opposant les deux parties.
Parmi les décisions prises, il figure que la famille Cameli a été condamnée à payer une amende d’environ 2,4 millions de dollars à la communauté Ashaninka et 1 million de dollars au Fond de défense des droits de l’homme.
Rappelons que le Monde en Commun s’engage pour la reconnaissance des crimes écologiques et pour l’institution d’un tribunal international des écocides.