Le 1er octobre 2020, une résolution avait été adoptée par les eurodéputés. Son objectif ? Garantir un salaire décent pour les stagiaires et lutter contre le chômage des jeunes. Elle précisait que les entreprises font trop souvent appel à des stagiaires pour effectuer ce qui relève en fait d’un travail de salariés. En 2013, le chômage des jeunes s’élevait à 24,4% en Europe. Ce salaire vise tant à lutter contre le salariat déguisé, permettre aux jeunes de trouver plus facilement un emploi et de mieux rémunérer le travail.
« Les contrats de stage devraient prendre la forme d’accords écrits et juridiquement contraignants, précisant les tâches du stagiaire et prévoyant une rémunération décente ; estime que l’objectif de la garantie pour la jeunesse doit être de déboucher sur un emploi et que les stages ne doivent jamais conduire à remplacer des emplois. »
Aujourd'hui, le Parlement européen votait pour mettre fin aux #stages non-rémunérés.
— Leïla Chaibi (@leilachaibi) February 10, 2021
❌@fxbellamy #LR a voté contre…
Alors que les étudiants font la file devant les distributions alimentaires, que certains n’ont plus de job, plus de revenus, pas d’aide. Déplacé. pic.twitter.com/ZUq2i1ImL4
Alors que la précarité des jeunes est un sujet parmi les plus brûlants dans le contexte de la crise sanitaire, l’eurodéputée Leïla Chaibi a relevé le vote de François-Xavier Bellamy. L’élu des Républicains a voté contre ce texte qui visait à mettre fin à la non-rémunération des stagiaires.