L’organisation Wiphalas Across the World (Wiphalas Dans Le Monde) interpelle la communauté internationale face à la situation politique en Bolivie. Depuis le coup d’État qui a chassé du pouvoir Evo Morales, pourtant réélu régulièrement en octobre 2019, la dictature raciste s’installe.
Les premières victimes sont les populations indigènes réprimées et dont les leaders sont enlevés et séquestrés. Evo Morales, lui-même issu de la communauté indigène, vit en exil en Argentine.
Le manifeste intitulé « Bolivie ; des élections et la démocratie maintenant ! » promu par les communautés boliviennes en Europe a déjà reçu le soutien de personnalités européennes, comme Baltazar Garzón, juriste international, Maïté Mola, vice-présidente du parti de la Gauche Européenne (PIE), Jean Ziegler, conseiller du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies et Jean-Luc Mélenchon, député national français, président du groupe parlementaire France Insoumise.
Le Manifeste dénonce la répression systématique du peuple bolivien par le gouvernement de facto et raciste de Janine Añez, qui se déchaîne contre le mouvement autochtones, en particulier les femmes autochtones, et les organisations paysannes, ouvrières et sociales. Ces attaques ont pour fonction d’empêcher les Boliviens d’exercer leur droit d’exprimer son opposition au programme brutal de contre-réformes néolibéraux du gouvernement de facto, qui cherche à démolir toutes les conquêtes du gouvernements du Mouvement au Socialisme MAS-IPSP, et qui a déjà fait reculer la Bolivie des décennies.
Le Manifeste souligne en outre la systématique persécution judiciaire et policier du parti MAS-IPSP dans le but inavouable de l’interdire et ainsi de suite l’empêcher de participer aux élections prévues pour le 6 septembre 2020. Le gouvernement de facto s’efforce également de reporter les élections se perpétuer dans le pouvoir de la même manière qu’il l’a acquis : anti- démocratiquement.
Le Manifeste appelle l’opinion publique mondiale à exiger du gouvernement de facto à respecter les principes constitutionnels des droits de l’homme, comme le droit à la liberté d’expression, d’opinion, d’organisation et de mobilisation et le respect d’une procédure régulière dans le domaine judiciaire; la cessation de la criminalisation d’individus et d’organisations en raison de leurs convictions et enfin la tenue d’élections libres, justes et transparentes, qui est la fonction unique du gouvernement transitoire d’Añez
Lire et signer le Manifeste de Wiphalas Across the World (Wiphalas Dans Le Monde)