L’explosion sociale a mis en évidence qu’il n’y avait pas une opposition mais deux. Celle des partis de la Concertation (de la Démocratie Chrétienne au Parti Socialiste) qui se sont accommodés du système ultralibéral et de la Constitution de Pinochet. Celle de gauche autour du Parti Communiste et du Frente Amplio qui veut s’attaquer véritablement aux causes de l’inégalité et de la misère.
En octobre ont eu lieu des négociations entre toute l’opposition pour l’organisation de primaires pour les élections locales. Le but de la Concertation était d’attirer le Frente Amplio et d’isoler le Parti Communiste du Chili. La manœuvre a échoué. La majorité des partis et des militants du Frente ont refusé de s’unir avec l’ex-Concertation sans le Parti Communiste.
Le 27 novembre un premier accord était signé entre le Parti Communiste et le Frente Amplio pour les élections locales. Un autre va être rendu public dans les prochains jours : les deux partis présenteront des listes unitaires pour la Constituante. Ce rapprochement est stratégique.
Vous pouvez retrouver la brève en intégralité sur Les 2 Rives