Cet article fait partie du dossier La solidarité internationale

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Texte de référence à venir…

Assaut meurtrier à Jénine : du jamais vu depuis vingt ans !

En cette année 2023, pour la première fois, les Nations Unies ont choisi de commémorer la Nakba, « catastrophe » en langue arabe, qui s’est déroulée en 1948, alors que des centaines de milliers de Palestinien∙nes étaient chassé∙es de leurs terres.

Si la communauté internationale semble ainsi soucieuse de montrer son soutien au peuple palestinien, l’ironie veut qu’elle n’ait jamais eu l’air aussi impuissante à le défendre face aux agissements du gouvernement et des colons israéliens.

Les derniers événements à Jénine en sont une illustration frappante. En effet, l’ONG Al Haq souligne sur les réseaux sociaux que « ce qui se passe à Jénine expose l’échec délibéré de la communauté internationale à tenir Israël responsable des violations systématiques contre le peuple palestinien depuis la Nakba. 75 ans plus tard, les Palestiniens continuent de subir l’injustice, avec leurs droits, leur dignité et leur vie en jeu. »

Ce qui s’est passé à Jénine, c’est l’invasion du camp de réfugiés le 3 juillet 2023, accompagné des premiers bombardements aériens depuis 20 ans, soit depuis la seconde Intifada. Le 5 juillet, on recense 12 morts, près de 150 blessés, dont 20 grièvement, et près de 3500 déplacés, dont de nombreux enfants. À l’intérieur du camp, les maisons et infrastructures ont été massivement détruites.

Ces bombardements aériens n’ont jamais cessé à Gaza, depuis le retrait israélien de ses colonies en 2005 et le blocus total subi par le territoire. Cette différence, adjointe à une séparation géographique et à la rivalité entre le Fatah et le Hamas, a longtemps contribué à marginaliser Gaza.
Amjad Iraqi, rédacteur en chef du magazine +972 et analyste politique au sein du groupe de réflexion Al-Shabaka, voit dans ce nouvel assaut contre Jénine une tentative de « gazaouisation » d’un territoire perçu comme un repère de terroristes.

C’est ce que souligne également Inès Abdel Razek, directrice exécutive de Palestine Institute for Public Diplomacy. La tragédie traversée par Jénine résume selon elle la stratégie coloniale israélienne, qui consiste à « contrôler un maximum de terres avec le minimum de Palestiniens », et qui pour cela se permet de « détruire, séparer, isoler, pousser à l’exil ». Elle voit également dans ces événements une tentative de diversion des autorités israéliennes pour faire oublier les « agressions inouïes » menées quelques jours plus tôt par des colons à l’encontre de Palestiniens de Cisjordanie, qui avaient embarrassé les dirigeants israéliens eux-mêmes.

L’AJPF (Association pour les jumelages entre camps de réfugiés palestiniens et villes françaises) témoigne que ces agressions se poursuivent : « Nous avons constaté de nos yeux des maisons brûlées et des familles expulsées, notamment dans le village de Tur Musaya, où nous nous sommes rendu∙es. » Elle témoigne aussi de plusieurs actes de « solidarité avec les événements qui ont lieu à Jénine », qu’il s’agisse de la mise « à l’arrêt » de la ville de Ramallah ou de l’organisation de manifestations à Jérusalem et à Tel Aviv par l’association israélienne Standing Together.

De ce point de vue, la France se montre plutôt muette. Tout juste le consulat de France à Jérusalem a-t-il exprimé son « inquiétude ». Plus encore, on apprend en parallèle que le ministère de l’Intérieur a envoyé un fax à destination du chef de la police israélienne pour un partage d’expérience sur « la gestion des manifestations », ce qui avait déjà été le cas lors des précédentes émeutes, en 2005. Tout un programme…

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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