Cet article fait partie du dossier La solidarité internationale

Le Monde en commun publie des articles et contenus audiovisuels accessibles dans 3 langues : français, anglais, et espagnol. L’objectif est de rendre accessible tous les contenus au plus large public. Pour cela, la langue ne doit pas être un obstacle.

Nous sommes en train de constituer un groupe de volontaires qui se chargeront de traduire l’ensemble des contenus afin de les présenter dans au moins trois langues (français, anglais, espagnol).

Si vous souhaitez rejoindre le groupe, merci de nous adresser un mail à contact@linternationale.fr

Texte de référence à venir…

Après une parodie d’élection, Emmanuel Macron félicite Alassane Ouattara…

Une élection contestée, une répression violente et le peuple en colère : voilà la situation en Côte d'Ivoire, une situation totalement occultée par Emmanuel Macron qui a fait le choix de transmettre ses amitié au président Alassane Ouattara dans un communiqué. Des félicitations chaleureuses qui interrogent au regard de la crise en Côte d'Ivoire.

Alassane Ouattara a été réélu le 31 octobre 2020, remportant 95% des scrutins dès le premier tour. Cette réélection extrêmement contestée a été saluée par Emmanuel Macron. Elle intervient dans un cadre de crise sociale majeure : l’opposition met en doute la sincérité du scrutin ainsi que les conditions dans lesquelles il s’est tenu.

Suite aux votes, les principaux leaders de l’opposition avaient été mis en prison ou placés en résidence surveillée. Pascal Affi N’Guessan, chef de file de l’opposition ivoirienne et ancien Premier ministre avait par exemple été arrêté dans la nuit du 7 novembre 2020.

Jean-Luc Mélenchon, président du groupe parlementaire de la France insoumise a apporté son soutien au peuple ivoirien tandis qu’Emmanuel Macron a choisi de féliciter un président qui a fait le choix de la répression pour asseoir sa légitimité.

Dans le même dossier

Pour comprendre les raisons de la défaite cuisante de Kamala Harris face à Donald Trump, nous vous proposons une traduction des principaux passages d’un article de Nathan James Robinson, journaliste anglo-américain fondateur en 2015 de la revue de gauche Current Affairs. Extraits traduits par Nathalie Oziol, députée LFI-NFP membre de la Commission des affaires étrangères
Alberto Fujimori, ancien président et dictateur du Pérou de 1990 à 2000 condamné à 25 ans de prison pour crimes contre l’humanité, est mort dans la nuit du mercredi 11 septembre laissant derrière lui un pays politiquement dévasté. Depuis 2016, le Pérou sombre dans une crise dont il n’arrive pas à se relever. En cause, la classe politique corrompue à la tête des institutions, une constitution déséquilibrée à l’image de l’ancien dictateur et les effets désastreux des politiques libérales toujours en vigueur.