Ken Livingstone, n’accepte pas la diffamation et va en justice au Royaume-Uni pour contester les allégations d’antisémitisme, contenues dans le rapport controversé de la Commission pour l’égalité et les droits de l’homme (EHRC) qui, l’a accusé de « harcèlement illégal » contre les juifs.
Ceci dans le contexte de chasse aux sorcières contre les membres du parti travailliste qui soutiennent les droits des Palestiniens, et dont la victime la plus connue est Jeremy Corbyn.
Malgré les exclusions en série du parti travailliste, à l’instigation du lobby israélien en Grande-Bretagne, dont le principal porte-parole a été le dirigeant travailliste Keir Starmer qui en a profité pour lancer une purge politique contre l’aile gauche du parti, l’EHRC ne cite que deux cas cas de prétendu antisémitisme au sein du « Labour » : ceux de Ken Livingstone et de Pam Bromley,.
Livingstone et Bromley ont annoncé dans un communiqué de presse conjoint qu’ils avaient «réuni une équipe juridique de premier plan pour contrer les affirmations à leur encontre».
« L’enquête de l’EHRC sur le Parti travailliste était une attaque à visée politique, destinée à faire dérailler la direction de Jeremy Corbyn », déclare Livingstone dans le communiqué. « La Commission a concocté une affaire à mal ficelée contre moi, fondée sur une analyse juridique faussée. »
« La contestation judiciaire sera une étape vitale dans la correction du bilan et dans la lutte contre une campagne de dénigrement maccarthiste qui a été menée contre la gauche britannique au cours des cinq dernières années. »
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