Cet article fait partie du dossier La solidarité internationale

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Brésil : Danger immédiat sur la démocratie

Le président Bolsonaro appelle ses partisans à marcher contre la Cour Suprême le 7 septembre 2021, jour de la fête nationale du Brésil. À un an de la présidentielle, il espère opérer une démonstration de force, à la manière des partisans de Trump au Capitole. Des personnalités du monde entier telles que Noam Chomsky et Jean-Luc Mélenchon tirent la sonnette d'alarme. Nous publions ici leur tribune commune ainsi que la liste des signataires.

« Nous, élus et dirigeants du monde entier, tirons la sonnette d’alarme : le 7 septembre 2021, une insurrection mettra en danger la démocratie au Brésil. En ce moment même, le président Jair Bolsonaro et ses alliés – parmi lesquels les groupes suprématistes blancs, la Police militaire et des fonctionnaires à tous les niveaux du gouvernement – se préparent à une marche nationale contre la Cour suprême et le Congrès le 7 septembre, renforçant ainsi les craintes d’un coup d’Etat dans la troisième plus grande démocratie du monde.

Ces dernières semaines, le président Bolsonaro a intensifié ses attaques contre les institutions démocratiques. Le 10 août, il a dirigé un défilé militaire sans précédent dans la capitale Brasilia et ses alliés au Congrès ont tenté d’imposer des réformes radicales du système électoral du pays, largement considéré comme l’un des plus fiables au monde. Bolsonaro et son gouvernement ont – à plusieurs reprises – menacé d’annuler les élections présidentielles de 2022 si le Congrès n’approuvait pas ces réformes.

Maintenant, Bolsonaro appelle ses partisans à se rendre à Brasilia le 7 septembre dans un acte d’intimidation des institutions démocratiques du pays. Selon un message partagé par le président le 21 août, la marche est la préparation d’un « contre-coup nécessaire » contre le Congrès et la Cour suprême. Le message affirmait que la « constitution communiste » du Brésil a retiré le pouvoir à Bolsonaro et a accusé « le pouvoir judiciaire, la gauche et tout un appareil d’intérêts cachés » de conspirer contre lui.

Des députés brésiliens ont averti que la mobilisation du 7 septembre a pris pour modèle l’insurrection du 6 janvier 2021, dans la capitale américaine, lorsque le président de l’époque Donald Trump a incité ses partisans à « arrêter le vol » avec de fausses allégations de fraude électorale lors de l’élection présidentielle de 2020.

Nous sommes profondément préoccupés par la menace imminente qui pèse sur les institutions démocratiques du Brésil – et nous serons vigilants pour les défendre avant le 7 septembre et au-delà. Le peuple brésilien s’est battu pendant des décennies contre le régime militaire pour garantir la démocratie. Nous ne devons pas permettre à Bolsonaro de nous la confisquer maintenant. »

  • José Luis Rodriguez Zapatero, ancien Premier ministre, Espagne
  • Fernando Lugo, ancien président, Paraguay
  • Adolfo Pérez Esquivel, lauréat du prix Nobel, Argentine
  • Noam Chomsky, professeur, Etats-Unis
  • Yanis Varoufakis, membre du Parlement, Grèce
  • Ernesto Samper, ancien président, Colombie
  • Jeremy Corbyn, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Cori Bush, membre de la Chambre des représentants, USA
  • Jean-Luc Melenchon, membre de l’Assemblée nationale, France
  • Gustavo Petro, sénateur, Colombie
  • Caroline Lucas, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Golriz Gharahman, membre du Parlement, Nouvelle-Zélande
  • Manon Aubry, membre du Parlement européen, France
  • Gonzalo Winter, membre de la Chambre des Députés, Chili
  • Ricardo Patiño, ancien ministre des Affaires étrangères, Equateur
  • Unai Sordo, secrétaire général de CCOO, Espagne
  • Cornel West, professeur, Etats-Unis
  • María José Pizarro, membre de la Chambre des représentants, Colombie
  • Juan Somavía, ancien directeur général de l’OIT, Chili
  • Rafael Correa, ancien président, Equateur
  • Oscar Laborde, Président du Parlement du Mercosur, Argentine
  • Carlos Ramirez-Rosa, membre du conseil municipal de Chicago, Etats-Unis
  • Manuel Bompard, membre du Parlement européen, France
  • Rafael Michelini, sénateur de la République, Uruguay
  • Celso Amorim, ancien ministre des Relations extérieures, Brésil
  • Ana Isabel Prera, ancien ambassadeur, Guatemala
  • Hugo Yasky, secrétaire général du CTA, Argentine
  • Thierry Bodson, président FGTB, Belgique
  • Marco Enriquez-Ominami, membre de la Chambre des députés, Chili
  • Jordon Steele-John, sénateur, Australie
  • Martín Torrijos, ancien président, Panamá
  • Zarah Sultana, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Claudia Webbe, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Kenny MacAskill, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Mick Whitley, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Marion Fellows, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Bell Ribeiro-Addy, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Mohammad Yasin, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Tony Lloyd, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Barry Gardiner, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Jon Cruddas, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Mary Kelly Foy, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Apsana Begum, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Kim Johnson, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Diane Abbott, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Tahir Ali, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Richard Burgon, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • John McDonnell, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Kate Osborne, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Ian Byrne, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Pauline Bryan, membre de la Chambre des Lords, Royaume-Uni
  • Lloyd Russell-Moyle, membre du Parlement, Royaume-Uni
  • Prem Sikka, membre de la Chambre des Lords, Royaume-Uni
  • John Hendy, membre de la Chambre des Lords, Royaume-Uni
  • Gerardo Pisarello, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Gabriela Rivadeneria, ancienne présidente de l’Assemblée nationale, Equateur
  • Daisy Tourné, sénateur, Uruguay
  • Eric Calcagno, député national, Argentine
  • Omar Plaini, sénateur de la Province de Buenos Aires, Argentine
  • Alejandro Rusconi, Argentine
  • Marcela Aguiñaga, ancien ministre de l’environnement, Equateur
  • Rafael Mayoral (Espagne)
  • Fernanda Vallejo, député national, Argentine
  • Idoia Villanueva, membre du Parlement européen, Espagne
  • Lucía Muñoz Dalda, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Marita Perceval, sénatrice, Argentine
  • Maite Mola, vice-présidente du Parti de la Gauche Européenne, Espagne
  • Andres Arauz, ancien ministre de la Connaissance et du talent humain, Equateur
  • Alicia Castro, ancien ambassadeur, Argentine
  • Iván Cepeda, sénateur, Colombie
  • Guillaume Long, ancien ministre des Affaires étrangères, Equateur
  • José Roselli, député national, Argentine
  • Guillermo Carmona (Argentine)
  • Paola Vega, membre de l’Assemblée législative, Costa Rica
  • Juan López de Uralde, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Monica Macha, députée nationale, Argentine
  • Martina Velarde, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Antònia Jover, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Daniel Martínez, ancien maire de Montevideo, Uruguay
  • Carlos Ominami, ancien Sénateur, Chili
  • Hugo Martínez, ancien ministre des Affaires étrangères, El Salvador
  • Scott Ludlam, ex-sénateur, Australie
  • Leïla Chaibi, membre du Parlement européen, France
  • Mónica Xavier (Uruguay)
  • Cristina Alvarez Rodríguez, députée nationale, Argentine
  • Lia Veronica Caliva, députée nationale, Argentine
  • Fotini Bakadima, membre du Parlement, Grèce
  • Ricardo Canese, membre du Parlement du Mercosur, Paraguay
  • Héctor Fernández, député national, Argentine
  • Juan Carlos Alderete, député national, Argentine
  • Ruth Buffalo, représentante de l’Etat du Dakota du Nord, USA
  • Adrien Quatennens, membre de l’Assemblée nationale, France
  • Alberto Grillón, ancien sénateur, Paraguay
  • Carlos Sotelo, ex-sénateur, México
  • Nanci Parrilli, sénateur, Argentine
  • María Antonieta Saa Diaz, membre de la Chambre des députés, Chili
  • Marcia Covarrubias, membre de la Chambre des députés, Chili
  • Carolina Yutrovic, députée nationale, Argentine
  • Claudia Mix, membre de la Chambre des Députés, Chili
  • Clara López, ancienne ministre du Travail, Colombie
  • Camilo Lagos (Chili)
  • Karol Cariola, membre de la Chambre des Députés, Chili
  • Roser Maestro, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Mercedes Pérez, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Victoria Donda, députée nationale, Argentine
  • Marisa Saavedra, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Miguel Bustamante, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Antón Gómez-Reino, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Pedro Antonio Honrubia, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Joan Mena, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Mar García Puig, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Txema Guijarro, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Pablo Echenique, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Sofía Castañón, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Javier Sanchez, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Pilar Garrido, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • Ismael Cortés, membre du Congrès des Députés, Espagne
  • John Ackerman (Mexique)
  • Gibrán Ramírez Reyes (Mexique)
  • Katu Arkonada (Mexique)
  • Eduardo Valdes, député national, Argentine
  • Nora Del Valle Giménez, sénateur, Argentine
  • Minou Tabarez Miraval, député national, République dominicaine

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Pour comprendre les raisons de la défaite cuisante de Kamala Harris face à Donald Trump, nous vous proposons une traduction des principaux passages d’un article de Nathan James Robinson, journaliste anglo-américain fondateur en 2015 de la revue de gauche Current Affairs. Extraits traduits par Nathalie Oziol, députée LFI-NFP membre de la Commission des affaires étrangères
Alberto Fujimori, ancien président et dictateur du Pérou de 1990 à 2000 condamné à 25 ans de prison pour crimes contre l’humanité, est mort dans la nuit du mercredi 11 septembre laissant derrière lui un pays politiquement dévasté. Depuis 2016, le Pérou sombre dans une crise dont il n’arrive pas à se relever. En cause, la classe politique corrompue à la tête des institutions, une constitution déséquilibrée à l’image de l’ancien dictateur et les effets désastreux des politiques libérales toujours en vigueur.

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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