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« Cuba mérite d’être déclarée patrimoine mondial », le président du Mexique López Obrador

Au cours d'une cérémonie émouvante marquant le 238e anniversaire de la naissance de Simón Bolívar, devant les ministres des affaires étrangères de la grande majorité des pays d'Amérique latine et des Caraïbes, il a rendu hommage à Cuba pour son courage dans l'affirmation de sa souveraineté face aux États-Unis et a insisté sur la nécessité de dialoguer avec le puissant voisin du nord, à la recherche d'une nouvelle relation avec les États-Unis, qui implique une coopération pour le développement et le bien-être de tous les peuples de la région, mais selon les principes de non-intervention, d'autodétermination et de résolution pacifique des conflits.

Le Président Andrés Manuel López Obrador a salué samedi la « résistance » de Cuba à « l’influence » des États-Unis, à l’ouverture du sommet de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC).

Il a dénoncé le fait que « Washington n’a jamais cessé de mener des opérations ouvertes ou secrètes contre les pays indépendants au sud du Rio Bravo » et que « l’influence de la politique étrangère américaine est prédominante en Amérique ».

« Il n’y a qu’un seul cas particulier, celui de Cuba, le pays qui, depuis plus d’un demi-siècle, a affirmé son indépendance, en affrontant politiquement les États-Unis. On peut être d’accord ou non avec la Révolution cubaine, mais avoir résisté 62 ans sans être assujetti, c’est un sacré exploit », a-t-il déclaré.

« Mes paroles peuvent provoquer la colère de certains ou de beaucoup, mais comme le dit la chanson de René Pérez Joglar de la Calle 13 : ‘Je dis toujours ce que je pense’. Par conséquent, je crois que pour sa lutte pour la défense de sa souveraineté, de son pays, le peuple cubain mérite le prix de la dignité », a-t-il déclaré.

La réunion de la Celac de ce samedi, dont le Mexique est le président pro tempore, vise à rechercher des mécanismes permettant d’obtenir davantage de vaccins contre le covid-19 pour la région et à convenir d’une position commune latino-américaine pour le prochain sommet du G20.

« La politique des deux derniers siècles, caractérisée par les invasions, la mise en place ou la destitution de dirigeants au gré de la superpuissance, n’est plus acceptable, disons-nous adieu aux impositions, aux interférences, aux sanctions, aux exclusions et aux blocus », s’est-il exclamé.

Malgré ses critiques à l’égard de la politique étrangère américaine, le président mexicain a appelé les pays d’Amérique latine à « mettre de côté le dilemme consistant à s’intégrer aux États-Unis ou à s’y opposer de manière défensive ».

« Il est temps d’exprimer et d’explorer une autre option, celle du dialogue avec les dirigeants américains, pour les convaincre et les persuader qu’une nouvelle relation entre les pays des Amériques est possible », a-t-il déclaré.

« Commençons une relation sur notre continent selon le principe de George Washington, selon lequel les nations ne doivent pas profiter du malheur des autres peuples », a-t-il déclaré.

Remplacer l’OEA

Depuis le château de Chapultepec, le président Andrés Manuel López Obrador a appelé les pays d’Amérique latine et des Caraïbes à garder vivant l’esprit de Simón Bolívar et à construire sur le continent américain quelque chose de similaire à l’Union européenne, « mais attaché à notre histoire et à nos identités ». Dans ce sens, il a proposé de remplacer l’Organisation des États américains (OEA), « par un organisme autonome qui ne soit le laquais de personne ».

Un organe, a-t-il souligné, qui serait un « médiateur » dans les conflits entre nations sur les questions de droits de l’homme et de démocratie, mais « à la demande et avec l’accord des parties ». Il s’agit, a-t-il souligné, « d’une grande tâche pour les bons diplomates et les politiques tels que ceux qui, heureusement, existent dans tous les pays de notre continent ».

Hommage à Bolivar

Au cours de son discours, il a donné un large aperçu de la biographie de Simón Bolívar, dans ses efforts pour réaliser l’intégration du continent américain. « Tout n’a pas été facile dans son combat : il a perdu des batailles, a dû faire face à des trahisons et, comme dans tout mouvement transformateur ou révolutionnaire, des divisions internes sont apparues qui peuvent être encore plus dommageables que les batailles contre les véritables adversaires ».

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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