Cet article fait partie du dossier La solidarité internationale

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11 000 personnes ont fui leurs villages suite à des attaques terroristes

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Niger, qui assure la coordination de l’assistance d’urgence aux populations affectées par des crises, plus de 11 000 personnes (1624 ménages) ont été déplacées de 4 villages différents dans la commune d’Anzourou entre le 14 et le 15 mai 2021 suite à des attaques armées.

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Niger, qui assure la coordination de l’assistance d’urgence aux populations affectées par des crises, plus de 11 000 personnes (1624 ménages) ont été déplacées de 4 villages différents dans la commune d’Anzourou entre le 14 et le 15 mai 2021 suite à des attaques armées.

Les acteurs humanitaires fournissent l’assistance d’urgence à toutes les personnes déplacées suite à des attaques armées répétées dans cette région du sud-ouest du Niger. Pour le moment les 11 000 personnes qui ont dû fuir leurs villages sont arrivées à Tillaberi avec des besoins en eau, hygiène, santé et protection. D’autres ménages se dirigent vers Niamey, la capitale, mais leur nombre n’est pas encore connu.

Ce déplacement massif est survenu suite à des attaques répétées contre les civils (assassinats, viols, extorsions, vols de bétail) perpétrés par les éléments présumés de groupes armés non étatiques (GANE), dans cette région instable où plus de 100 civils ont été tués depuis le début du mois de mai (dans les villages de Intoussane et dans l’Anzourou). Au 14 mai 2021, les autorités estimaient le nombre de personnes déplacées internes dans la région à 102 179 personne (14 512 ménages). 

Cette région est située dans la zone transfrontalière du Mali, du Burkina Faso et du Niger, trois pays où la violence armée, l’insécurité et les chocs climatiques mettent 10,6 millions de personnes dans le besoin d’une aide humanitaire (toujours selon les chiffres de l’OCHA). Le Niger est un pays confronté à la pauvreté endémique, à la violence de groupes armés, aux effets du changement climatique, aux inondations saisonnières et aux poches de sécheresse. La pandémie du Covid-19 n’a rien arrangé et a entraîné une augmentation des besoins humanitaires dans le pays : le nombre de personnes qui ont besoin d’une assistance et d’une protection est passé de 2,3 millions à 3,7 millions en un an. Pour faire face, environ 173 organisations humanitaires fournissent les besoins de première nécessité dans toutes les régions du pays.

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