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Le Kazakhstan a connu la semaine dernière un soulèvement populaire aussi intense que bref. Déclenché par la hausse du prix du gaz, le soulèvement a rapidement contesté le régime lui-même, avant d’être étouffé par l’armée nationale avec l’aide des troupes d’une Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) qui a fonctionné ici comme une sainte alliance au service d’un régime autoritaire et corrompu. Mais le plus étonnant est le quasi silence des « démocraties occidentales », si promptes d’ordinaire à donner des leçons de droits de l’homme quand cela les arrange. Cette discrétion s’explique par un consensus glauque : tous les puissants du monde veulent avoir accès au Kazakhstan.