Grâce à ses liens profonds et de longue date avec l’élite de la Silicon Valley, la sélection de Kamala Harris comme colistière de Joe Biden fait pousser un profond soupir de soulagement aux dirigeants d’entreprises. En choisissant la sénatrice californienne, Joe Biden ne pouvait pas être plus clair sur le fait que sa volonté est de soutenir un statu quo qui a été menacé.
Lorsque Joe Biden a annoncé le choix de Kamala Harris comme colistier en début de semaine, la presse économique a été unanime sur ce que cela signifiait pour les dirigeants de la Silicon Valley : le soulagement.
Voici un échantillon des gros titres qui ont suivi l’annonce de Biden : « Avec l’ascension du sénateur Kamala Harris pour devenir le colistier de l’ancien vice-président Joe Biden, la Silicon Valley peut respirer un peu mieux, du moins pour le moment » (CNN business). « La Silicon Valley considère Kamala Harris comme l’une des siennes » (Wall Street Journal). « Kamala Harris pourrait être la meilleure chose qui soit jamais arrivée à Big Tech » (Fortune). « Kamala Harris est une amie, et non une ennemie, de Big Tech » (MarketWatch). « Kamala Harris : la première candidate de la Silicon Valley » (Forbes). « Kamala Harris a le soutien de Wall Street et de la Silicon Valley » (New York Times).
Malgré tous les discours sur la capacité supposée de Harris à unifier le Parti démocrate, une partie de son soutien le plus solide provient d’une fraction étroite du capital américain. Parmi les donateurs qui ont contribué à l’échec de sa candidature à la présidence, citons Marc Benioff de Salesforce, David Zapolsky, avocat général d’Amazon, Brad Smith, président de Microsoft, Reid Hoffman, cofondateur de LinkedIn, Drew Houston, PDG de Dropbox, Evan Goldberg et Dorian Daley, dirigeants d’Oracle NetSuite, Kelly Kramer, directeur financier de Cisco, Alex Stamos, ancien responsable de la sécurité de Facebook, et John Doerr, investisseur en capital-risque.
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