Synopsis
Vous ne savez pas ce qu’est le lawfare ?
C’est une arme juridique et médiatique pour détruire des réputations et nuire à des opposants aux régimes néo-libéraux en pleine dérive autoritaire. L’exemple le plus célèbre d’un lawfare est bien-sûr celui de Lula. L’ancien président brésilien accusé de corruption et condamné sans preuve par le Juge Moro, qui sera récompensé en devenant le Ministre de la Justice du Président fasciste Bolsonaro.
La calomnie médiatique, les procédures judiciaires sans fin, l’hypocrisie des prétendus défenseurs des droits de l’homme et la violence policière, s’abattent sans vergogne sur Pablo Iglesias en Espagne, Cristina Kirchner en Argentine, Rafael Correa en Equateur, Biram Dah Abeid en Mauritanie ou encore sur des lanceurs d’alerte, des syndicalistes, des Gilets jaunes, des écologistes.
Jean-Luc Mélenchon, leader de l’opposition à Emmanuel Macron subit depuis plus d’un an un lawfare : après avoir réalisé près de 20% à l’élection présidentielle de 2017, il s’est vu condamné, en décembre 2019, pour la première fois de sa vie, à la prison avec sursis pour « rébellion ». Le 16 octobre 2018, une opération sans précédent l’avait visé : tout son entourage a été perquisitionné par une centaine de procureurs et de policiers sous les ordres du Ministère de la justice. Du jamais vu en France. Le Procureur qui a orchestré cette opération, François Molins, proche du Président Emmanuel Macron, fut récompensé moins d’un mois après en étant nommé à la plus haute charge de la magistrature. Tout cela est rendu possible par la complicité des médias et le silence mesquin des autres formations politiques. Le but : éliminer Mélenchon, l’empêcher d’être une alternative en 2022 à la prochaine élection présidentielle.
Ce documentaire veut alerter l’opinion publique sur le lawfare et provoquer le débat. Traduit dans plusieurs langues, il a déjà été diffusé au Mexique, sur la chaîne Canal 14 et 2500 personnes l’ont vu en avant-première entre octobre et décembre 2019 en France, à Bruxelles et à Copenhague.
Il inaugure une série de documentaires intitulée : « Récits alternatifs », produite par la société L’Internationale et dont l’ambition est de raconter et documenter les expériences vécues par le camp de l’humanisme dans le monde.