Jean-Luc Mélenchon a plaidé pour une diplomatie non-alignée, seule susceptible d’oeuvrer efficacement à la paix. Il a réaffirmé que la Russie, en reconnaissant l’indépendance de territoires appartenant à l’Ukraine, porte une grave responsabilité dans la séquence qui s’ouvre. Il a rappelé qu’en refusant depuis des années d’ouvrir des négociations sur les garanties de sécurité collective en Europe, les États-Unis et l’OTAN ont contribué à cette escalade, dont ils bénéficieront en partie puisque les sanctions prises à l’encontre de l’État russe ouvriront de nouveaux débouchés au gaz de schiste.
Il a, enfin, remis en avant sa proposition d’une grande conférence sur les frontières afin de régler des conflits territoriaux qui durent depuis trop longtemps. Notamment aux abords de l’ex-URSS, dont l’effondrement brutal n’a jamais été suivi d’un réglement international des conflits frontaliers en résultant. Il faut sortir du tête-à-tête Russie – OTAN. Seules des instances multilatérales incluant l’ensemble des acteurs concernés, comme l’ONU ou l’OSCE sont à même de régler ces conflits.