Cet article fait partie du dossier La solidarité internationale

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Après l’attentat de Nice, l’heure du recueillement et de la solidarité internationale

Après l'horreur, le temps des hommages, du recueillement mais aussi de la solidarité et de la fraternité. Suite à l'attaque terroriste islamiste du 29 octobre 2020, les messages de soutien adressés aux Françaises et aux Français ont afflué en nombre depuis l'étranger. Des messages essentiels après plusieurs attentats en deux semaines et à l'heure d'un campagne anti-France internationale menée par des mouvements islamistes radicaux.

Le jeudi 29 octobre 2020, plusieurs attaques ont frappé la France en à peine quelques heures à Nice et à Djeddah. Nice avait déjà été prise pour cible le 14 juillet 2016. Un islamiste dans un camion utilisé comme bélier avait tué 86 personnes et fait 458 blessés. L’attaque du 29 octobre 2020 a fait trois morts dans la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption de Nice. A Djeddah (deuxième ville d’Arabie saoudite dans la province de la Mecque), un vigile a été blessé au couteau devant le consulat de France.

A Nice, une femme de 60 ans et le sacristain, âgé de 55 ans ont été égorgés et une mère de famille de 44 ans a succombé à ses blessures. L’assaillant a été neutralisé. Ces drames ont éveillé un élan de solidarité internationale. Plusieurs personnalités politiques ont adressé leur soutien au peuple français. En à peine deux semaines, il s’agit de la seconde attaque perpétrée sur le sol français : le 16 octobre 2020, le pays été secoué par l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine au cours duquel Samuel Paty, professeur d’histoire géographie était égorgé pour avoir montré deux caricatures de Mahomet issues de Charlie Hebdo dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression.

En France et ailleurs, les réactions ont été nombreuses pour exprimer solidarité et fraternité avec le peuple français. Les soutiens ont afflué sur Twitter, à proximité d’ambassades et ont donné lieu à des rassemblements lorsque les conditions sanitaires et les restrictions liées à la crise du coronavirus le permettaient.

Voici quelques réactions de personnalités :

« Terribles nouvelles de France. Toute mon affection aux familles et amis des victimes de Nice et à l’ensemble du peuple français. Liberté, Égalité, Fraternité. »

Katja Kipping est co-présidente de Die Linke et députée fédérale :

« L’attaque islamiste dans l’église de #Nice est une attaque méprisable contre la coexistence pacifique de toutes les religions. Mes condoléances vont aux proches des assassinés et je souhaite aux blessés un prompt rétablissement. »

Bernd Riexinger est co-président de Die Linke :

« Mes condoléances aux victimes et à leurs familles à Nice. Le fondamentalisme religieux est une idéologie destructrice à laquelle il ne faut pas céder ! »

Si la plupart des leaders ont affiché leur soutien, l’ancien Premier ministre malaisien (de 1981 à 2003 puis de 2018 à 2020) a indiqué dans un tweet supprimé que « les musulmans avaient le droit d’être en colère et de tuer des millions de Français pour les massacres passés ».

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