Il a rappelé que depuis 2014, il avait lancé l’alerte sur le fait que les Russes n’accepteraient jamais que l’OTAN s’étendent jusqu’à leurs frontières. Il a dénoncé la mise en place, du fait de l’action militaire des Russes, d’un rapport de force pur et simple.
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a expliqué qu’il fallait que la France défende des objectifs clairs et simples en Ukraine : cessez-le-feu, retrait des troupes russes et discussion sur la sécurité en Europe dans le cadre de l’OSCE. Il a rappelé que l’OTAN avait son rôle dans l’augmentation des tensions.
Jean-Luc Mélenchon a rappelé qu’il n’avait jamais soutenu Poutine, contrairement à ce qu’affirme sur le sujet une petite musique politique et médiatique. Il a dit que dès que quelqu’un s’oppose à un raisonnement qui semble évident en matière de politique internationale, il est immédiatement traité en agent de l’ennemi. Il a réaffirmé avec vigueur qu’il ne soutient jamais quelqu’un qui franchit une frontière par la force.