Cet article fait partie du dossier La Paix

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Texte de référence à venir…

ONU : l’armée israélienne est bien à l’origine du décès de Shireen Abu Akleh

La journaliste star d'Al Jazeera avait été abattue le 11 mai par des tirs alors qu'elle couvrait une incursion des militaires israéliens dans la ville palestinienne de Jénine. Rapidement pointée du doigt par les journalistes présents sur place, l'armée israélienne avait nié toute responsabilité. Une version remise en cause par l'ONU.

Pour le Haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme, le doute n’est pas permis : c’est bien Tsahal, l’armée israélienne, qui est à l’origine des tirs ayant provoqué la mort de Shireen Abu Akleh. Le fruit d’une analyse approfondie des preuves à la disposition de l’institution onusienne. Photos et vidéos, consultation de témoins et d’expert et étude des lieux du drame ont permis d’atteindre cette conclusion. Un déroulé précis des faits a pu être reconstitué.

Sept journalistes se sont présentés à l’entrée du camp de réfugiés de Jénine le 11 mai à 6 heures du matin pour suivre une intervention armée d’Israël dans cette ville palestinienne. Une demi-heure plus tard, sans sommations et alors que la situation est calme, des tirs visant délibérément quatre des journalistes ont été effectués par les forces de sécurité israéliennes. Deux journalistes, clairement identifiables comme tels, ont été touchés : Ali Sammoudi à l’épaule et Shireen Abu Akleh à la tête, qui décèdera peu de temps plus tard.

Le Haut-commissariat s’étonne par ailleurs qu’aucune enquête judiciaire n’ait été ouverte par les autorités. Tsahal n’avait d’ailleurs pas tardé avant d’écarter toute possibilité d’une enquête sérieuse. Au grand étonnement de plusieurs pays qui se sont émus d’une telle décision. Reporters sans frontières avait également soulevé le besoin d’une enquête internationale transparente. Israël a tenu un discours changeant sur l’affaire, accusant des terroristes palestiniens, puis une balle perdue avant de reconnaître une possible implication de son armée sans être aussi affirmative.

La conclusion de l’ONU vient donc confirmer les nombreuses informations compilées par des médias dans le monde entier. Al Jazeera et l’AFP avaient rapidement attribué le décès à l’armée israélienne, leurs journalistes ayant assisté au décès de leur consœur. Des data-journalists ont rapidement identifié des incohérences dans l’argumentaire développé par Tsahal. En début de semaine, c’est le New York Times qui a également accusé l’armée israélienne.

Cette position de l’ONU pourrait donc accentuer la pression sur des autorités israéliennes qui tentent d’étouffer l’affaire. Une page sombre de l’histoire du journalisme qui pourrait se répéter sans remise en cause sérieuse.

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Marina Mesure

Syndicalisme international

Marina Mesure is a specialist of social issues. She has worked for several years with organizations defending workers’ rights such as the European Federation of Building and Wood Workers.

She has campaigned against child labor with the International Labor Organization, against social dumping and the criminalization of unionism. As a famous figure in the international trade union world, she considers that the principle of “equal work, equal pay « remain revolutionary: between women and men, between posted and domestic workers, between foreigners and nationals ».

Marina Mesure, especialista en asuntos sociales, ha trabajado durante varios años con organizaciones de derechos de los trabajadores como la Federación Europea de Trabajadores de la Construcción y la Madera.

Llevo varias campañas contra el trabajo infantil con la Organización Internacional del Trabajo, contra el dumping social, y la criminalización del sindicalismo. Es una figura reconocida en el mundo sindical internacional. Considera que el principio de « igual trabajo, igual salario » sigue siendo revolucionario: entre mujeres y hombres, entre trabajadores desplazados y domésticos, entre extranjeros y nacionales « .

Spécialiste des questions sociales, Marina Mesure travaille depuis plusieurs années auprès d’organisations de défense des droits des travailleurs comme la Fédération Européenne des travailleurs du Bâtiment et du Bois.

Elle a mené des campagnes contre le travail des enfants avec l’Organisation internationale du travail, contre le dumping social, la criminalisation du syndicalisme. Figure reconnue dans le monde syndical international, elle considère que le principe de « travail égal, salaire égal » est toujours aussi révolutionnaire : entre les femmes et les hommes, entre les travailleurs détachés et domestiques, entre étrangers et nationaux ».

Sophia Chikirou

Directrice de la publication

Sophia Chikirou is the publisher of Le Monde en commun. Columnist, director of a documentary on the lawfare, she also founded several media such as Le Média TV and the web radio Les Jours Heureux.

Communications advisor and political activist, she has worked and campaigned in several countries. From Ecuador to Spain, via the United States, Mexico, Colombia, but also Mauritania, she has intervened with progressive and humanist movements during presidential or legislative campaigns.

In 2007, she published Ma France laïque (La Martinière Editions).

Sophia Chikirou es directora de la publicación de Le Monde en commun. Columnista, directora de un documental sobre el lawfare, también fundó varios medios de comunicación tal como Le Média TV y la radio web Les Jours Heureux.

Asesora de comunicacion y activista política, ha trabajado y realizado campañas en varios países. Desde Ecuador hasta España, pasando por Estados Unidos, México, Colombia, pero también Mauritania, intervino con movimientos progresistas y humanistas durante campañas presidenciales o legislativas.

En 2007, publicó Ma France laïque por Edicion La Martinière.

Sophia Chikirou est directrice de la publication du Monde en commun. Editorialiste, réalisatrice d’un documentaire sur le lawfare, elle a aussi fondé plusieurs médias comme Le Média TV et la web radio Les Jours Heureux.

Conseillère en communication et militante politique, elle a exercé et milité dans plusieurs pays. De l’Equateur à l’Espagne, en passant par les Etats-Unis, le Mexique, la Colombie, mais aussi la Mauritanie, elle est intervenue auprès de mouvements progressistes et humanistes lors de campagnes présidentielles ou législatives.

En 2007, elle publiait Ma France laïque aux éditions La Martinière.

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