La résolution, proposée par le Costa Rica, les Maldives, le Maroc, la Slovénie et la Suisse, a été adoptée à 43 voix pour et 4 abstentions (de la part de la Russie, de l’Inde, de la Chine et du Japon). Des critiques ont également été formulées par le Royaume-Uni et les États-Unis.
Cette résolution a été évoquée pour la première fois dans les années 1990. Elle n’est pas juridiquement contraignante, mais des normes internationales pourraient en découler. De quoi donner un coup de fouet aux négociations en cours pour un traité international d’interdiction des plastiques. Ou encore pour contraindre les multinationales à respecter les droits humains et l’environnement. C’est une demande de l’Equateur depuis 2014.
Il y a du pain sur la planche : l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’un quart des décès mondiaux sont dus à des facteurs environnementaux comme la pollution de l’air et l’exposition aux produits chimiques. Si l’on ne fait rien, en 2050, il y a aura plus de plastique que de poissons dans l’océan.
En clair, cette résolution pourrait s’avérer être une aide précieuse contre la prédation des multinationales et l’inaction climatique des partisans du capitalisme vert.